La supervision : une approche qui fait sens pour les dirigeants

Si la plupart des métiers de l’accompagnement exigent le recours à un dispositif de supervision, cette démarche professionnelle trouve complètement sa place auprès de chefs d’entreprise et de leaders d’organisations. Quels sont les apports de la supervision pour les dirigeants et comment la mettre en pratique dans ce contexte ? C’est ce que nous vous proposons de découvrir dans cet article.

Qu’est-ce que la supervision ?

Loin du sens donné à ce terme dans le langage courant, la supervision telle que nous l’entendons ici représente un espace de soutien, de ressourcement et de dialogue, encadré par un superviseur qualifié, qui permet de réfléchir et de développer sa pratique professionnelle. Choisir d’être supervisé est une démarche volontaire de la part d’un professionnel qui souhaite, par un échange avec un pair et une analyse approfondie, prendre du recul sur les relations et les conjonctures délicates rencontrées, améliorer en continu sa posture et sa pratique, voire explorer de nouvelles voies.
La supervision s’appuie sur des situations professionnelles concrètes et quotidiennes et se déroule dans la durée, avec des séances régulières, en individuel ou en collectif.

Les apports de la supervision au dirigeant d’entreprise

Le chef d’entreprise, mais parfois aussi le responsable RH ou certains cadres, sont confrontés à des enjeux managériaux et humains complexes et sensibles. Difficultés à prendre du recul sur les situations, à rompre avec le sentiment d’isolement et à démêler précisément les dynamiques personnelles, interpersonnelles, et organisationnelles qui influencent leur travail… autant de problématiques qui peuvent les amener à se faire accompagner. Leur premier réflexe est souvent de faire appel à un formateur ou à un coach.


Mais, là où la formation permet de développer de nouvelles compétences et le coaching d’atteindre des objectifs spécifiques, la supervision propose une transformation plus complète grâce à une exploration en profondeur du vécu de la personne supervisée. Le superviseur joue alors véritablement le rôle de sparring partner, de partenaire de réflexion, pour permettre au dirigeant d’éclairer des situations complexes, prendre certaines décisions difficiles et faire face à des défis professionnels et personnels.


Philippe Tixier, fondateur d’IDAE consulting, est coach, consultant, formateur et également superviseur. Fort de son expérience de ces différentes approches d’accompagnement, il fait le constat que la supervision lui permet de répondre à certaines problématiques des dirigeants, difficilement adressables en coaching ou en formation. Voici trois exemples des défis de chefs d’entreprise qui peuvent être abordés en supervision.

Développer un leadership éthique

Pour répondre aux enjeux de pérennité de l’organisation, un leader ne doit pas être uniquement focalisé sur les résultats économiques, mais également se préoccuper de l’impact de ses actions sur les parties prenantes et notamment les équipes, les clients et les fournisseurs.

La supervision lui offre un cadre sécurisé pour explorer les défis managériaux et renforcer son autorité naturelle en ajustant progressivement sa posture et en procédant à des prises de décision plus éclairées.

Bien réussir la cession de son entreprise

Un dirigeant qui souhaite préparer la cession de son entreprise au terme de 3 à 5 ans peut s’appuyer sur la supervision pour faire face aux défis émotionnels, relationnels et stratégiques liés à cette période sensible.
L’espace ainsi créé lui permet d’aborder avec plus de clarté les situations et les différentes options et de préserver son énergie pour accompagner ses équipes vers la transition.

Rompre avec le sentiment d’isolement

Un chef d’entreprise peut ressentir le besoin de s’extraire de son quotidien et de s’exprimer dans une relation entre pairs. La supervision lui offre cette opportunité de prise de recul sur lui-même et sur les enjeux stratégiques de sa société, dans un cadre soutenant et non-jugeant.

Comment intégrer la supervision dans son parcours
professionnel ?

Lorsque l’on est dirigeant ou DRH, choisir d’être supervisé, c’est avant tout reconnaître l’importance d’une démarche réflexive sur sa pratique professionnelle dans le cadre d’un travail sur soi. C’est donc tout autant un investissement dans son propre développement qu’un levier de performance pour l’organisation, puisque c’est elle qui bénéficie, in fine, de la croissance de son dirigeant.
Vous souhaitez, vous aussi, vous accorder cet espace de ressourcement et de réflexion pour prendre du recul sur votre pratique professionnelle et la développer dans la durée ?

Nous vous invitons à nous contacter.

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